Deux habitants d’Hongkong ont été arrêtés vendredi pour sédition en application d’une nouvelle loi sur la sécurité nationale, a annoncé samedi 31 août la police du territoire. Ils sont accusés de propager la haine contre les autorités chinoises et locales. Ces arrestations ont eu lieu au lendemain de la condamnation de deux anciens rédacteurs en chef du média prodémocratique Stand News, reconnus coupables de sédition. C’est la première condamnation de ce type depuis que la ville est passée sous le contrôle de la Chine, en 1997. Un homme de 41 ans et une femme de 28 ans ont été arrêtés vendredi pour avoir commis « un ou des actes ayant une intention séditieuse », a fait savoir la police dans un communiqué. Ajouter à vos sélections Deuxième loi de sécurité nationale à Hongkong L’homme est accusé d’avoir placé en divers endroits des « boîtes lumineuses commémoratives » dont le contenu « provoque la haine » envers les autorités de Pékin et d’Hongkong, selon la police. La nouvelle loi sur la sécurité nationale, adoptée en mars et connue sous le nom d’article 23, a porté la peine d’emprisonnement maximale pour sédition de deux à sept ans. Il s’agit de la deuxième loi de sécurité nationale à Hongkong, qui fait suite à celle imposée par Pékin en 2020 après les grandes manifestations, parfois violentes, en faveur de la démocratie qui avaient eu lieu un an plus tôt. Ajouter à vos sélections Le Monde avec AFP L’espace des contributions est réservé aux abonnés. Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion. S’abonner Contribuer Réutiliser ce contenu
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