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A Hongkong, un militant prodémocratie de 78 ans, gravement malade, condamné à neuf mois de prison ferme

by News7
A Hongkong, un militant prodémocratie de 78 ans, gravement malade, condamné à neuf mois de prison ferme



L’activiste politique Koo Sze-yiu assis dans un fourgon de police après son arrestation lors d’un rassemblement à Hongkong le 1ᵉʳ juillet 2015, en marge de la cérémonie annuelle de lever du drapeau pour marquer l’anniversaire de la rétrocession de Hongkong de la Grande-Bretagne à la Chine. ANTHONY WALLACE / AFP Il est l’un des rares militants prodémocratie encore actifs à Hongkong depuis la sévère reprise en main de l’île, opérée par la Chine après les gigantesques manifestations de 2019. Koo Sze-yiu, militant politique prodémocratie de 78 ans, atteint d’un cancer en phase terminale, a été condamné, vendredi 16 février, à neuf mois de prison ferme pour « tentative de sédition ». Ce, après avoir essayé de manifester contre la répression politique à l’aide d’un cercueil factice. Les procureurs l’accusaient d’avoir préparé une manifestation contre les élections locales de décembre dernier à Hongkong, auxquelles seuls les candidats « patriotes », c’est-à-dire pro-Pékin, pouvaient participer. La police de la sécurité nationale hongkongaise l’avait arrêté le 8 décembre, avant qu’il n’ait pu mettre son projet à exécution. Selon le jugement, M. Koo avait l’intention de s’exhiber avec un cercueil factice « symbolisant la mort » et « la chute du gouvernement central ». Les médias locaux ont rapporté qu’avant d’être emmené par les gardes, l’accusé a clamé devant le tribunal qu’il entendait être un « martyr pour la démocratie et les droits humains ». Lire aussi | Article réservé à nos abonnés A Hongkong, Agnes Chow, la « déesse de la ­démocratie », contrainte à l’exil Ajouter à vos sélections Emprisonné au moins à douze reprises depuis 2000 Koo Sze-yiu, qui est atteint d’un cancer colorectal, a été emprisonné à au moins douze reprises depuis 2000. En 2022, il avait déjà été condamné une première fois à neuf mois de prison pour « tentative de sédition » pour un projet de manifestation contre l’organisation par Pékin des Jeux olympiques d’hiver. La plupart des militants prodémocratie à Hongkong sont en prison, ou se sont réfugiés à l’étranger, depuis que Pékin a imposé, en 2020, au territoire une loi draconienne portant sur la sécurité nationale qui a étouffé toute dissidence, après les grandes manifestations prodémocratie qui ont secoué l’île en 2019. La loi porte sur quatre infractions – la sécession, la subversion, le terrorisme et la collusion avec des forces étrangères –, pour lesquelles la peine d’emprisonnement peut aller jusqu’à perpétuité. Quatre ans après celle imposée par la Chine, le gouvernement local d’Hongkong a également annoncé sa propre loi sur la sécurité nationale, en octobre 2023. « Je dois insister sur le fait que la législation [au titre de] l’article 23 de la Loi fondamentale doit être faite (…) dès que possible », a déclaré, à la fin de janvier, le dirigeant, John Lee, en référence à l’article de la mini-Constitution du territoire du sud de la Chine prévoyant que Hongkong légifère au sujet de sa propre sécurité nationale en ce qui concerne sept crimes d’ordre sécuritaire. Lire aussi | A Hongkong, Jimmy Lai, figure de l’opposition, plaide non coupable à son procès pour atteinte à la sécurité nationale Ajouter à vos sélections Le Monde avec AFP



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