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Au Bangladesh, les soutiens de l’ancienne première ministre Sheikh Hasina empêchés de se rassembler pour commémorer l’assassinat de son père

by News7
Au Bangladesh, les soutiens de l’ancienne première ministre Sheikh Hasina empêchés de se rassembler pour commémorer l’assassinat de son père



Des manifestants ont bloqué l’accès à la maison d’enfance de la première ministre déchue, Sheikh Hasina, à Dacca, où se déroulait tous les 15 août des commémorations en l’honneur de son père, le héros de l’indépendance, Sheikh Mujibur Rahman, assassiné en 1975 lors d’un coup d’Etat militaire. LUIS TATO / AFP Une foule armée de tiges de bambou et de tuyaux en plastique a monté la garde jeudi 15 août à Dacca, la capitale du Bangladesh, pour empêcher les partisans de la première ministre déchue, Sheikh Hasina, de se rassembler devant la maison de son enfance. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Au Bangladesh, les étudiants prennent les commandes de la capitale Ajouter à vos sélections L’ancienne cheffe du gouvernement, 76 ans, s’est enfuie en hélicoptère vers l’Inde le 5 août alors que les rues de Dacca étaient envahies par les manifestants réclamant son départ après quinze ans de pouvoir sans partage. Les étudiants protestaient au départ contre le système de quotas en vigueur pour le recrutement de la fonction publique, mais, rapidement, le mouvement a pris de l’ampleur, allant jusqu’au départ de Mme Hasina. Le 15 août est l’anniversaire de l’assassinat en 1975 de son père, le héros de l’indépendance Sheikh Mujibur Rahman, lors d’un coup d’Etat militaire. Sous le gouvernement de Mme Hasina, cette date avait été déclarée fête nationale et donnait lieu à des manifestations de masse en faveur du pouvoir. Tous les fonctionnaires étaient sommés de se recueillir ce jour-là devant la résidence familiale où avait eu lieu l’assassinat. Une obligation à laquelle le nouveau gouvernement de transition, mis en place après la chute du régime et dirigé par le Prix Nobel de la paix Muhammad Yunus, a mis fin. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Au Bangladesh, Muhammad Yunus, le « banquier des pauvres » devenu chef du gouvernement Ajouter à vos sélections Une enquête pour meurtre ouverte contre Sheikh Hasina La résidence était jusqu’à récemment un musée consacré à Sheikh Mujibur Rahman, mais elle a été incendiée et vandalisée par les manifestants quelques heures après la fuite de Mme Hasina. Mardi, dans sa première déclaration publique depuis son exil, elle avait demandé à ses partisans de venir sur place pour « prier pour le salut de toutes les âmes en offrant des guirlandes de fleurs ». Mais des centaines d’hommes ont formé une barricade humaine dans la rue menant à la maison, sans en être empêchés par la police Plusieurs personnes soupçonnées d’être des partisans de la Ligue Awami, le parti de l’ancienne première ministre, ont été rouées de coups de bâton, et d’autres ont été emmenées de force, ont constaté des journalistes de l’Agence France-Presse (AFP). Des soutiens de l’ancienne première ministre, Sheikh Hasina, ont été arrêtés, ont constaté des journalistes de l’AFP, mercredi 15 août à Dacca. Des soutiens de l’ancienne première ministre, Sheikh Hasina, ont été arrêtés, ont constaté des journalistes de l’AFP, mercredi 15 août à Dacca. LUIS TATO / AFP Plus tôt cette semaine, un tribunal de Dacca a ouvert une enquête pour meurtre contre Mme Hasina, deux hauts responsables de la Ligue Awami et quatre officiers de police, en lien avec la répression des manifestations antigouvernementales. Les troubles ont fait plus de 450 morts, dont 42 policiers, selon un décompte de l’AFP effectué d’après des sources hospitalières et policières. Le gouvernement de Mme Hasina a été accusé de violations systématiques des droits humains, notamment les arrestations massives ou exécutions extrajudiciaires de milliers d’opposants politiques. M. Yunus a déclaré jeudi qu’il s’était entretenu avec le responsable des droits de l’homme des Nations unies, Volker Türk, « afin d’ouvrir une enquête », sans donner plus de détails. Une équipe de l’ONU est ainsi attendue au Bangladesh « la semaine prochaine pour enquêter sur les atrocités commises pendant la révolution étudiante en juillet et au début de ce mois » et sur les « violations généralisées des droits de l’homme », a fait savoir jeudi le gouvernement intérimaire dans un communiqué. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Au Bangladesh, la chute d’une dynastie Ajouter à vos sélections Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu



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