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Avec la rencontre de Vladimir Poutine et Kim Jong-un, Pyongyang veut montrer que sa capacité d’action s’étend au-delà de l’Asie du Nord-Est

by News7



0 Kim Jong-un et Vladimir Poutine, lors d’une précédante rencontre à Vladivostok (Russie), le 25 avril 2019. YURI KADOBNOV / AP L’annonce d’une rencontre entre le président russe et le dirigeant nord-coréen, à Vladivostok, en Russie, où se tient du 10 au 13 septembre le Forum économique oriental, a été confirmée, lundi, par Moscou et par Pyongyang. Les médias sud-coréens ont relaté qu’un train, transportant probablement Kim Jong-un, se dirigeait vers la frontière nord-est du pays. Les deux hommes pourraient s’entretenir mardi 12 ou mercredi 13 septembre. Leur entrevue marquera un rapprochement entre les deux pays, engagés l’un comme l’autre dans une confrontation avec les Etats-Unis. Les discussions devraient porter en particulier sur la fourniture d’armes nord-coréennes à la Russie. Ces livraisons d’armement ne donneront vraisemblablement pas un avantage décisif à la Russie en Ukraine, mais elles lui permettront de poursuivre la guerre. Elles n’en constituent pas moins un curieux renversement de l’histoire témoignant de la situation critique de la Russie : dès la fin des années 1940, l’URSS avait fourni à Pyongyang les armements qui allaient permettre l’invasion de la partie sud de la péninsule en juin 1950… La rencontre au sommet entre les deux dirigeants est révélatrice de l’entrée de la Corée du Nord sur la scène internationale non plus comme un abcès de fixation d’une confrontation régionale en Asie du Nord-Est mais comme un acteur susceptible d’intervenir ailleurs. La République populaire démocratique de Corée (RPDC), alignée sur la Chine et feu l’Union soviétique du temps de la guerre froide et jouant de leur rivalité pour obtenir des faveurs, n’est plus un « Etat-guérilla » surarmé en matériel de guerre conventionnel : c’est désormais un pays disposant de capacités nucléaires et balistiques qui lui confèrent un poids non négligeable. Lire aussi : La Corée du Nord annonce avoir construit un sous-marin doté de missiles nucléaires Des relations pas toujours cordiales Le rapprochement avec Moscou accroît la stature géopolitique de Kim Jong-un et rehausse son image au sein de sa population : le dirigeant d’un « Etat-voyou », mis au ban du monde occidental, a successivement rencontré le président des Etats-Unis (Donald Trump), en 2019, et obtenu le soutien des dirigeants chinois et russe. Le rapprochement de la Chine, de la Corée du Nord et de la Russie pourrait se traduire par des manœuvres communes autour de la péninsule, en réponse au renforcement de la coopération militaire entre la Corée du Sud, les Etats-Unis et le Japon décidé lors du sommet de leurs dirigeants, en août, à Camp David. Kim Jong-un a déjà rencontré Vladimir Poutine en 2019 à Vladivostok. Celui-ci avait fait alors le geste d’effacer les dettes de la RPDC et la Russie s’était abstenue, à partir de 2017, comme la Chine, lors du vote des résolutions du Conseil de sécurité, de condamner les essais nucléaires nord-coréens. De son côté, la RPDC a voté contre les résolutions des Nations unies condamnant l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Il vous reste 50% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.Source link



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