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dans un rare message, le chef suprême des talibans, Haibatullah Akhundzada, appelle les Afghans à observer la charia

by News7
dans un rare message, le chef suprême des talibans, Haibatullah Akhundzada, appelle les Afghans à observer la charia



Un portrait de Haibatullah Akhundzada dans une rue de Kaboul, le 14 août 2023. WAKIL KOHSAR / AFP Le chef suprême des talibans a exhorté, samedi 6 avril, les Afghans à observer la loi islamique imposée par son gouvernement, qui n’est à ce jour reconnu par aucun pays, tout en appelant « toutes les nations » à rétablir leurs liens avec Kaboul. Dans un rare message écrit à l’occasion de l’Aïd-el-Fitr, qui marquera la fin du mois de ramadan, la semaine prochaine, l’émir Haibatullah Akhundzada estime que « l’injustice et le refus de la charia », la loi islamique dont les talibans imposent une version ultrarigoriste, « mènent à l’insécurité ». L’émir, qui vit reclus à Kandahar, dans le sud du pays, tandis que le gouvernement siège à Kaboul, a également assuré qu’il souhaitait « des relations diplomatiques et économiques avec toutes les nations », alors que la communauté internationale a coupé les liens avec les autorités afghanes depuis que les talibans ont pris le pouvoir en août 2021. En janvier, un enregistrement audio attribué à l’émir avait émergé, dans lequel il promettait de réinstaurer les châtiments pratiqués sous le premier gouvernement taliban, de 1996 à 2001, comme les coups de fouet en public et les lapidations de femmes condamnées pour adultère, des déclarations qui avaient suscité l’indignation à travers le monde. « Apartheid de genre » Cet enregistrement de janvier, que les autorités ne commentent pas, a été partagé de nombreuses fois depuis ces dernières semaines, alors que le porte-parole du gouvernement taliban expliquait récemment à un média local que la lapidation était inscrite dans la charia et qu’elle pourrait être prononcée de nouveau « si les conditions étaient réunies pour cela ». Les exécutions en place publique, monnaie courante sous le premier règne des talibans, sont aujourd’hui peu fréquentes. Les châtiments corporels, en revanche, sont légion, particulièrement les coups de fouet, notamment pour punir le vol, l’adultère ou la consommation d’alcool. Mercredi, cinq hommes et une femme accusés d’« adultère » et de « sodomie » ont été fouettés en public dans la province orientale du Logar, selon la Cour suprême. Leur gouvernement a multiplié les mesures liberticides à l’encontre des femmes, une politique qualifiée « d’apartheid de genre » par l’ONU, qui souligne que l’Afghanistan est désormais le seul pays au monde où l’éducation des filles est interdite après l’école primaire. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés En Afghanistan, des femmes arrêtées pour un « mauvais hidjab » Ajouter à vos sélections Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu



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