Au Pakistan, deux accidents de bus font 34 morts

Des secouristes recherchent les passagers dans l’épave d’un bus tombé dans un ravin, près de Kahuta, dans le nord du Pakistan, dimanche 25 août 2024. MOHAMMAD YOUSAF / AP Deux accidents de bus au Pakistan ont tué trente-quatre personnes, dont douze pèlerins pakistanais qui avaient été refoulés à la frontière avec l’Iran, ont déclaré des responsables des secours et de la police pakistanais, , dimanche 25 août. Vingt-deux personnes sont mortes en raison de la chute de leur bus dans un ravin près de la ville d’Azad Pattan, située dans le nord du pays, à la frontière entre la province du Pendjab et du Cachemire administré par le Pakistan. Selon Farooq Ahmed, un porte-parole des services d’urgence pakistanais, les victimes sont « quinze hommes, six femmes et un enfant ». Un autre accident de bus aux circonstances similaires a tué douze pèlerins pakistanais, après que leur véhicule a plongé dans un ravin vers 6 h 30 (heure locale) sur une autoroute du Baloutchistan, dans le sud-ouest du pays. Ils avaient auparavant été empêchés d’entrer en Iran. L’accident s’est produit dans une zone montagneuse, à une centaine de kilomètres de la ville d’Uthal, et à 500 kilomètres de la ville frontalière iranienne de Pishin. Route dangereuse et excès de vitesse « Il s’agit d’un tronçon de route particulièrement dangereux, avec de nombreux virages et lacets. Le chauffeur était en excès de vitesse et le bus est tombé dans un profond ravin », a déclaré à l’Agence France-Presse Aslam Bangulzai, un responsable de la police qui s’est rendu sur les lieux. « Le bus transportait des pèlerins en route pour Arbaïn, mais il a été refoulé à la frontière iranienne à cause de problèmes liés à leurs papiers », a précisé Hamood Ur Rehman, un haut fonctionnaire de la ville de Gwadar, dans le Baloutchistan. La mortalité est particulièrement élevée sur les routes au Pakistan, entre voies rapides en mauvais état, réglementation laxiste et conduites dangereuses. Les cars y sont souvent remplis jusqu’à la limite de leurs capacités et le port de la ceinture de sécurité n’est pas un réflexe répandu. Les accidents de la route impliquant un seul véhicule sont fréquents. Dans la nuit de mardi à mercredi, un autre accident de bus avait tué, dans le centre de l’Iran, au moins vingt-huit pèlerins pakistanais en route vers l’Irak pour commémorer Arbaïn (« quarante » en arabe), l’un des événements les plus importants du calendrier chiite. Le chef de la police routière iranienne, Teymour Hosseini, a cité une « défaillance technique du système de freinage » et une « route à forte pente » pour expliquer les causes de l’accident du bus de pèlerins. La plupart des pèlerins habitaient dans la province du Sind, dans le sud du Pakistan, où le voyage en bus a commencé. Lire aussi | Au Pakistan, un ex-sénateur parmi les cinq morts d’un attentat à la bombe, à huit jours d’une élection Ajouter à vos sélections Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu



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