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En Corée du Sud, l’inscription au Patrimoine mondial des mines d’or de Sado ravive le contentieux mémoriel avec le Japon

by News7
En Corée du Sud, l’inscription au Patrimoine mondial des mines d’or de Sado ravive le contentieux mémoriel avec le Japon



Les visiteurs du musée des mines d’or de l’île de Sado, en 2022. CHARLY TRIBALLEAU / AFP La polémique enfle en Corée du Sud après l’inscription, samedi 27 juillet, au Patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) des mines d’or de l’île japonaise de Sado (Nord). La décision ravive le contentieux mémoriel autour du travail forcé des Coréens pendant la colonisation de la péninsule par le Japon (1910-1945), que s’efforce de faire oublier le président conservateur sud-coréen, Yoon Suk-yeol. L’inscription a été obtenue à l’unanimité lors de la 46e session de l’Unesco à New Delhi grâce au vote sud-coréen. Park Chan-dae, dirigeant du Parti démocrate (PD, opposition), l’a qualifiée de « désastre diplomatique, qui cautionne la négation par le Japon de ses crimes de guerre et interroge », avant de demander : « Est-ce que notre gouvernement est celui de la Corée du Sud ou un gouvernement à la botte coloniale du Japon ? » Séoul a soutenu la candidature nippone contre la promesse de Tokyo d’appliquer les recommandations du Conseil international des monuments et des sites. L’organisme dépendant de l’Unesco a demandé au Japon de présenter toute l’histoire des mines, même les heures les plus sombres, comme l’exploitation de près de 2 000 Coréens pendant la seconde guerre mondiale. Or, Séoul a, dans le même temps, accepté que l’expression « travail forcé » n’apparaisse pas dans cette présentation. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Le gouvernement de Corée du Sud propose au Japon un plan pour dédommager les victimes du travail forcé pendant la colonisation Ajouter à vos sélections Ouverte dimanche 28 juillet sur Sado, une exposition décrit bien les conditions de travail dans les mines. Elle rappelle que 80 % des piqueurs – ouvriers chargés de percer la roche, le poste le plus dangereux – étaient originaires de la péninsule. Mais jamais n’est mentionné un quelconque « travail forcé ». Lors de la session de New Delhi, Takehiro Kano, ambassadeur du Japon à l’Unesco, a parlé d’une exposition « sur l’ensemble des travailleurs et leurs conditions difficiles ». Traité de 1965 « Le Japon refuse de reconnaître la nature contrainte de la mobilisation des travailleurs coréens, a déploré, dans un éditorial, le quotidien sud-coréen de centre gauche Hankyoreh. L’expression “l’ensemble des travailleurs” occulte la discrimination cruelle dont seuls les travailleurs esclaves coréens ont fait l’objet. L’histoire est révisée. » Pendant la colonisation, près de 1,5 million de Coréens sont partis pour l’Archipel. Certains fuyaient l’extrême pauvreté. D’autres obéissaient à la loi de mobilisation de 1938 ou se soumettaient aux ordonnances sur la conscription pour le travail. Tokyo affirme que le système était « légal » et nie tout « travail forcé ». Il vous reste 58.55% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.



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