En Inde, après le viol et le meurtre d’une médecin, le principal hôpital de New Delhi reprend son activité à la suite d’un appel de la Cour suprême



Des avocats de la Haute Cour de Calcutta lors d’une manifestation pour condamner le viol et le meurtre d’un médecin à Calcutta, le 19 août 2024. DIBYANGSHU SARKAR / AFP Les médecins du principal hôpital public de New Delhi ont mis fin, jeudi 22 août, à une grève de onze jours observée en signe de protestation contre le viol et le meurtre d’une jeune collègue à Calcutta, où des manifestations de colère se sont poursuivies. Les médecins ont annoncé qu’ils assuraient de nouveau la totalité des soins, quelques heures après un appel en ce sens de la Cour suprême. Mardi, cette dernière a ordonné la création d’un groupe de travail, composé de médecins, qui devra préparer un plan de prévention de la violence dans les établissements hospitaliers. Après la découverte du corps de la jeune docteure dans un hôpital public de Calcutta, le 9 août, les médecins des établissements hospitaliers publics avaient lancé des mouvements de grève qui ont conduit à l’arrêt des soins non essentiels dans de nombreuses villes du pays. La Cour suprême a appelé jeudi les médecins à reprendre le travail. « Nous reprenons nos tâches à la suite de l’appel et de la Cour suprême », a déclaré l’Association des médecins résidents de l’Institut indien des sciences médicales de New Delhi, dans un communiqué. Les médecins ont déclaré qu’ils mettaient fin à leur grève « dans l’intérêt de la nation et dans l’esprit du service public ». Ils ont également appelé les autorités à respecter « les directives » de la Cour suprême, précisant que leurs manifestations se poursuivraient après les heures de travail « jusqu’à ce que justice soit rendue ». Jeudi, des policiers armés gardaient les murs de l’établissement hospitalo-universitaire de Calcutta où la jeune médecin a été tuée. Les manifestations d’indignation après ce meurtre à Calcutta se sont transformées en rassemblements à caractère politique, des heurts ayant opposé la police à des manifestants du Parti du peuple (ou BJP, pour Bharatiya Janata Party, nationaliste hindou), au pouvoir à New Delhi. Le BJP du premier ministre, Narendra Modi, est un parti d’opposition dans l’Etat du Bengale-Occidental, dont Calcutta est la capitale. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Le viol et le meurtre d’une médecin bouleversent l’Inde Ajouter à vos sélections Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu



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