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En Inde, des milliers de manifestants dénoncent le viol et le meurtre d’une soignante de 31 ans

by News7
En Inde, des milliers de manifestants dénoncent le viol et le meurtre d’une soignante de 31 ans



En Inde, des étudiants de l’université Saint-Joseph prennent part à une manifestation contre le viol, à Hyderabad, le 13 septembre 2013, après plusieurs cas de viols médiatisés dans le pays. AFP/NOAH SEELAM Un féminicide soulève la colère de la société indienne. Des milliers de personnes ont manifesté, jeudi 15 août au matin, à Calcutta pour dénoncer le viol et le meurtre d’une soignante âgée de 31 ans. La foule, essentiellement composée de femmes, a brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Nous voulons la justice » ou encore « Pendez-le violeur, sauvez les femmes », selon un photographe de l’Agence France-Presse présent sur place. Par ailleurs, une quarantaine de manifestants ont pris d’assaut l’enceinte de l’hôpital où ont eu lieu le meurtre et le viol, attaquant la police, qui a riposté par des tirs de lacrymogène. « Les crimes contre les femmes devraient faire l’objet d’enquêtes rapides, les comportements monstrueux à l’encontre des femmes devraient être sévèrement et rapidement punis », a lancé le premier ministre, Narendra Modi, depuis New Delhi, jeudi matin, lors de la célébration du Jour de l’indépendance et sans faire explicitement référence au meurtre de Calcutta. Le corps de la victime avait été retrouvé avec de multiples blessures vendredi dans un hôpital public de la capitale du Bengale-Occidental, où elle exerçait. L’autopsie a confirmé le viol et l’homicide. Dans une pétition adressée au tribunal, les parents de la jeune femme ont dit soupçonner que leur fille a été victime d’un viol collectif, selon la chaîne indienne NDTV. Quatre-vingt-dix viols par jour en 2022 Un homme qui travaillait dans le même hôpital que la victime, aidant les patients dans les files d’attente, a été arrêté, mais les policiers sont d’ores et déjà accusés de mal gérer l’affaire. La haute cour de Calcutta a transféré l’affaire mardi au Bureau central d’enquête (CBI), une agence fédérale, afin d’« inspirer confiance au public ». Lundi, les médecins travaillant dans les hôpitaux publics de différents Etats indiens ont interrompu les soins non urgents pour une durée « indéterminée », réclamant davantage de sécurité sur leur lieu de travail. « Les médecins du pays se demandent ce qu’il y a de si difficile à promulguer une loi pour notre sécurité », a déclaré Dhruv Chauhan, du réseau des jeunes médecins de l’Association médicale indienne, à l’agence Press Trust of India. « La grève se poursuivra jusqu’à ce que toutes les demandes soient officiellement satisfaites », a-t-il poursuivi. Les violences sexuelles à l’encontre des femmes sont très répandues en Inde, avec en moyenne près de 90 viols par jour signalés en 2022 dans ce pays de 1,4 milliard d’habitants. Le meurtre et le viol d’une jeune femme dans un autobus de New Delhi en 2012 avaient déclenché d’immenses manifestations, parfois violentes. Sous la pression de l’opinion publique, le gouvernement avait promulgué des peines plus dures pour les violeurs, et même la peine de mort pour les récidivistes. Plusieurs nouveaux délits sexuels avaient également été introduits, notamment le harcèlement et des peines de prison pour les fonctionnaires qui n’enregistrent pas les plaintes pour viol. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés En Inde, l’indignation après la libération anticipée des auteurs d’un viol collectif Ajouter à vos sélections Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu



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