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En mer de Chine du Sud, regain de tension entre la Chine et les Philippines autour de l’atoll Sabina

by News7
En mer de Chine du Sud, regain de tension entre la Chine et les Philippines autour de l’atoll Sabina



Collision entre le « Teresa-Magbanua » philippin et un bâtiment chinois, le 31 août 2024 près du banc Sabina. Image fournie par les garde-côtes philippins.  HANDOUT / AFP Percuté à trois reprises, samedi 31 août, par un navire des garde-côtes chinois, le Teresa-Magbanua, le plus gros navire de la flotte philippine des garde-côtes, a subi des dommages – dont un trou dans la partie supérieure de la coque. L’incident a eu lieu dans l’archipel des Spratleys, à proximité du banc Sabina, un ensemble de récifs avec un lagon situé à 70 milles marins (130 kilomètres) de Palawan, la grande île à l’ouest des Philippines. Sabina est désormais le nouveau point chaud entre Pékin et Manille en mer de Chine du Sud. Les raisons de la discorde ne sont pas nouvelles : les Philippines s’estiment dans leur droit de patrouiller ces eaux, puisque le banc Sabina fait partie, selon le droit de la mer, de leur zone économique exclusive (en deçà de 200 milles des côtes), telle qu’elle a été confirmée par la cour d’arbitrage de La Haye en 2016, alors invitée par les Philippines à se prononcer sur ses différends avec la Chine. La Chine, qui a rejeté cette décision, revendique une « mer territoriale », la fameuse « ligne à dix points » qui engloberait toute la mer de Chine du Sud, au mépris des droits des Philippines à toute zone économique exclusive. Mais Pékin ne se contente plus de harceler au haut-parleur les gardes-côtes philippins en ordonnant qu’ils quittent les prétendues « eaux territoriales chinoises » : « C’est la première fois que le “Teresa-Magbanua” est directement ciblé. Et cela traduit une escalade significative », estime l’expert des questions de sécurité maritime Raymond Powell, animateur du projet de recherche SeaLight, sur les tensions en mer de Chine du Sud, au sein de l’université de Stanford. Selon le compte rendu sur la collision du porte-parole des garde-côtes philippins, Jay Tarriela, le 31 août, le navire philippin était durant l’incident entouré de cinq navires des milices maritimes chinoises, trois garde-côtes (dont celui qui l’a heurté par la proue puis la poupe) et deux remorqueurs de la marine chinoise – un détail qui ne laisse d’interroger sur les intentions de Pékin. Epave vieillissante La Chine, elle, a accusé le bateau philippin d’avoir « délibérément foncé sur le navire chinois 5205 de manière non professionnelle et dangereuse, provoquant une collision dont les Philippines portent l’entière responsabilité », selon le porte-parole des garde-côtes chinois, Liu Dejun. Or les vidéos, même celles diffusées par le quotidien chinois Global Times, montrent l’inverse. Dans les pages de ce porte-voix ultranationaliste du Parti communiste, les experts chinois y accusent les Philippines d’ « occuper illégalement le banc Sabina en y ancrant leur navire », et de vouloir « rejouer le coup » du banc Second Thomas, un autre récif à une soixantaine de kilomètres du banc Sabina sur lequel la marine philippine a échoué il y a vingt-cinq ans, en 1999, un vieux navire de guerre, le BRP Sierra-Madre, pour servir de garnison flottante face, déjà, à l’avancée chinoise. Il vous reste 58.05% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.



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