La détention au Groenland de Paul Watson, défenseur des baleines, prolongée de vingt-huit jours



Le portrait du fondateur canadien de l’ONG Sea Shepherd, Paul Watson, lors d’une manifestation en sa faveur à Paris, le 4 septembre 2024. THIBAUD MORITZ / AFP La détention au Groenland du défenseur des baleines Paul Watson, fondateur de l’ONG Sea Shepherd, a été prolongée, mercredi 4 septembre, de vingt-huit jours. Le tribunal a décidé que le Canadien de 73 ans devait rester en détention jusqu’au 2 octobre, le temps que le ministère de la justice danois examine la demande d’extradition de la part du Japon. Une prochaine audience a été fixée au 2 octobre et les avocats du militant écologiste vont faire appel, a annoncé, sur le réseau social X, l’ONG Sea Shepherd France qui le soutient. Le Japon a émis un mandat d’arrêt international à son sujet en 2010 accusant le militant écologiste d’avoir pénétré par effraction sur un baleinier japonais dans l’océan Antarctique en 2010, causant des dommages corporels à l’équipage et des dégâts matériels. La libération de Paul Watson « est une nécessité », a réagi, mercredi sur X, le député des Côtes-d’Armor Hervé Berville, secrétaire d’Etat chargé de la mer et de la biodiversité. « Protéger la biodiversité marine est une nécessité et le défenseur des cétacés ne doit pas être extradé », a-t-il ajouté. Le Canadien a été interpellé le 21 juillet à bord de son navire, le John-Paul-DeJoria-II, lors d’une escale dans le port de la capitale du Groenland pour se ravitailler en carburant. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Entre le défenseur des baleines Paul Watson et le Japon, une épreuve de force de longue haleine Ajouter à vos sélections Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu



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