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Les Taïwanais se mobilisent contre une réforme surprise des droits du Parlement

by News7
Les Taïwanais se mobilisent contre une réforme surprise des droits du Parlement



Lors d’un rassemblement contre les projets de la coalition d’opposition KMT-TPP (Kuomintang-Parti populaire taïwanais), majoritaire au Parlement, devant le Yuan législatif, à Taipei, le 21 mai 2024. YASUYOSHI CHIBA / AFP Au lendemain de l’investiture du nouveau président taïwanais Lai Ching-te, issu du Parti démocrate progressiste (DPP), des milliers de ses partisans (30 000 selon les organisateurs) sont descendus, mardi 21 mai, dans les rues de la capitale, Taipei, à l’appel d’une trentaine d’ONG. Ils dénoncent les tactiques « opaques » et « non démocratiques » de la coalition d’opposition KMT-TPP (Kuomintang-Parti du peuple taïwanais), majoritaire au Parlement, visant à faire adopter, en court-circuitant la procédure législative, des lois qui placeraient les membres de l’exécutif sous le contrôle du Parlement. Vendredi, des députés en étaient déjà venus aux mains dans l’enceinte du Parlement. Six avaient dû être emmenés à l’hôpital. Dès les premières heures du rassemblement, mardi, qui a commencé par l’occupation de la rue qui longe l’enceinte nord du Yuan législatif (le Parlement), le slogan le plus répété est : « Sans discussions, pas de démocratie. » Car si les manifestants contestent le contenu de différents projets de lois que la coalition majoritaire tente de faire adopter, ils contestent tout autant le non-respect de la procédure. A côté de la petite scène sur laquelle se succèdent divers intervenants, un grand écran retransmet en direct l’activité et la situation chaotique à l’intérieur du Parlement, qui semble en ébullition, encombré de grands placards couverts de slogans, les députés debout, certains portant leur slogan en bandeau noué autour de la tête. Mais à la différence de vendredi, les députés s’en sont cette fois tenus aux invectives. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Quand la Chine tentera-t-elle de prendre Taïwan ? Ajouter à vos sélections « On ne peut pas laisser faire cela », déclare Janice Hsieh, 36 ans, mère de famille qui explique ne pouvoir venir manifester que pendant que ses enfants sont à l’école. Elle sort de son sac une tablette de lecture affichant De l’esprit des lois (1748), de Montesquieu. « Sun Yat-sen [le fondateur de la République de Chine en 1912 en Chine continentale] s’en était inspiré, tout le monde devrait lire ce livre pour comprendre l’importance de la séparation des pouvoirs. Si on détruit cela, on détruit la démocratie. » Délégation de dix-sept députés en Chine A côté d’elle, deux jeunes designers distribuent la pancarte sur fond rose vif qu’ils ont créée. Elle suggère de « mettre à la poubelle ces différentes catégories d’ordures » et affiche la photo des cinq personnalités les plus détestées par les supporteurs du DPP, notamment le président du Parlement, Han Kuo-yu (KMT), et Ko Wen-je, le fondateur du TPP, perdant de l’élection présidentielle. Mais la colère, voire la haine, des manifestants vise surtout deux autres responsables politiques : les deux chefs des groupes parlementaires du KMT et du TPP, perçus comme les véritables dirigeants de la cabale en cours. Il vous reste 54.99% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.



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