Home News L’Australie salue l’« extraordinaire bravoure » d’un Français lors de l’attaque à Sydney et lui offre la nationalité

L’Australie salue l’« extraordinaire bravoure » d’un Français lors de l’attaque à Sydney et lui offre la nationalité

by News7
L’Australie salue l’« extraordinaire bravoure » d’un Français lors de l’attaque à Sydney et lui offre la nationalité



L’agression au couteau qui a fait six morts s’est déroulée samedi 13 avril dans un centre commercial très fréquenté de Sydney. AAP / REUTERS Après avoir repoussé l’assaillant qui a mortellement poignardé six personnes dans un centre commercial de Sydney, samedi 13 avril, un Français, Damien Guerot, est unanimement salué pour son courage en Australie. Le premier ministre australien, Anthony Albanese, a même proposé de lui offrir la nationalité australienne le remerciant pour son « extraordinaire bravoure ». Lire aussi | Article réservé à nos abonnés L’Australie qualifie de « terroriste » une attaque commise par un adolescent dans une église de Sydney Ajouter à vos sélections « Je dis à Damien Guerot, qui s’occupe de ses demandes de visa, qu’il est le bienvenu ici et qu’il peut rester aussi longtemps qu’il le souhaite », a fait savoir M. Albanese. Le dirigeant australien a fait l’éloge du Français qui a affronté, à l’aide d’un poteau, Joel Cauchi, un homme de 40 ans souffrant de troubles mentaux, sur un escalator pour l’empêcher de faire d’autres victimes. « C’est quelqu’un que nous accueillerions volontiers comme citoyen australien, même si ce serait, bien sûr, une perte pour la France », a-t-il ajouté. Damien Guerot, 31 ans, a été surnommé « l’homme au poteau » et qualifié de « héros » pour être intervenu lors de l’attaque au couteau de samedi dans ce centre commercial très fréquenté de Sydney. Il s’y trouvait avec un ami français, Silas Despeaux, qui réside lui aussi en Australie. « Cela en dit long sur la nature humaine, lorsque nous sommes confrontés à des problèmes difficiles, qu’une personne qui n’est pas un citoyen de ce pays se soit tenue courageusement en haut de cet escalator et ait empêché cet agresseur de gagner un autre étage et de commettre potentiellement un nouveau carnage », a déclaré M. Albanese. Après avoir présenté ses « condoléances » aux Australiens, le président de la République, Emmanuel Macron, a dit sa « très grande fierté » et sa « reconnaissance » aux Français qui « se sont comportés en véritable héros », dans un message publié sur X mardi matin. « Nous aurons bientôt l’occasion de leur exprimer notre gratitude collective », a fait savoir l’ambassadeur français en Australie, Pierre-André Imbert. Un acte « lié à la santé mentale » de l’assaillant L’attaque au couteau de M. Cauchi, qui a coûté la vie à cinq femmes et à un agent de sécurité pakistanais, s’est produite dans le centre commercial Westfield Bondi Junction, situé dans le quartier emblématique de Bondi, non loin de la plage du même nom, en fin d’après-midi samedi. Après un déchaînement de violence d’une demi-heure, l’assaillant a été poursuivi et abattu par une policière, Amy Scott, saluée aussi pour son héroïsme. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés A Sydney, l’homme qui a tué six personnes atteint d’une maladie mentale ; « aucune preuve » d’une motivation idéologique pour les enquêteurs Ajouter à vos sélections Selon la police, Joel Cauchi s’était rendu à Sydney il y a environ un mois et avait loué un petit espace de stockage qui contenait quelques effets personnels, dont une planche de surf. Sans domicile fixe, il a habité dans un véhicule et dans des auberges de jeunesse, et n’avait que des contacts sporadiques avec sa famille. Le commissaire adjoint de la police de Nouvelle-Galles du Sud, Anthony Cooke, a déclaré dimanche qu’il « apparaît très clairement à ce stade que [cet acte] est lié à la santé mentale de l’individu concerné ». « Jusqu’à présent, nous n’avons reçu aucune information, récupéré aucune preuve, ni obtenu aucun renseignement » suggérant que l’attaque aurait été motivée par « une idéologie particulière », a-t-il précisé. « J’ai fait tout ce qui est en mon pouvoir pour aider mon fils », a confié le père de Joel Cauchi, Andrew, à des médias locaux, ajoutant : « Je suis désolé. Il n’y a rien que je puisse faire ou dire pour ramener les morts » à la vie. Les parents de Joel Cauchi ont également adressé un message à la policière, estimant qu’« elle ne faisait que son travail pour protéger les autres » et espérant « qu’elle s’en sorte bien ». Le Monde avec AFP Réutiliser ce contenu



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