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visé par la justice, Pita Limjaroenrat démissionne de son poste de chef du parti

by News7
visé par la justice, Pita Limjaroenrat démissionne de son poste de chef du parti



Pita Limjaroenrat, l’ancien chef du parti Move Forward, est assis à l’intérieur du Parlement thaïlandais avec d’autres membres de son parti, le 19 jillet 2023. LILLIAN SUWANRUMPHA / AFP Pita Limjaroenrat n’est plus le visage du parti Move Forward (MFP, « allez de l’avant »). Celui qui incarnait le renouveau politique en Thaïlande a annoncé vendredi 15 septembre qu’il démissionnait de son poste de chef du parti en raison d’ennuis avec la justice, quatre mois après la victoire éclatante de la formation réformiste aux élections législatives. « J’ai démissionné de mon poste de chef de parti du MFP pour ouvrir la voie à un député capable de s’exprimer au Parlement et d’être le chef de l’opposition », a écrit Pita Limjaroenrat sur sa page Facebook officielle. Move Forward a remporté en mai le plus grand nombre de sièges à l’Assemblée nationale, porté par une vague de changement après une quasi-décennie de régime militaire, mais a refusé de se joindre à la coalition finalement arrivée au pouvoir. Le dirigeant de 43 ans a ainsi été bloqué aux portes du pouvoir par les forces conservatrices, qui lui reprochent son programme jugé trop radical vis-à-vis de la monarchie, avec notamment une réforme de la lèse-majesté. Il a été suspendu cet été de son mandat de député, dans l’attente d’une décision de la Cour constitutionnelle concernant sa détention d’actions d’une chaîne de télévision qui n’émet plus depuis 2007. La Constitution thaïlandaise interdit à un parlementaire de posséder des participations dans un média. Pita Limjaorenrat est impliqué dans une autre affaire devant la Cour constitutionnelle en lien avec certains aspects du programme du MFP, assimilés à un plan pour « renverser la monarchie ». Lire aussi : Article réservé à nos abonnés La colère monte en Thaïlande à la suite de la disqualification de « Pita » « Je resterai impliqué dans le MFP » Après trois mois d’impasse, le principal partenaire de MFP au sein de la coalition prodémocratie avait dénoncé leur union et s’était joint à des formations conservatrices du gouvernement sortant, issu du coup d’Etat de 2014, pour désigner son candidat, Srettha Thavisin, comme premier ministre – laissant Move Forward dans l’opposition. Selon les règles actuelles, le chef de l’opposition doit être député. « En raison de ma suspension, je ne serai pas en mesure d’obtenir mon poste de député et de chef de l’opposition dans un avenir proche », a écrit Pita. « Quel que soit mon rôle, je resterai impliqué dans le MFP », a-t-il continué, en appelant ses soutiens à se réunir le 24 septembre dans le centre de la capitale, Bangkok. Le député Rangsiman Rome, l’une des figures de Move Forward, a déclaré auprès de l’Agence France-Presse (AFP) que le parti devait se réunir pour désigner un nouveau dirigeant. Cette succession annoncée montre la solidité de Move Forward en Thaïlande, où les partis sont traditionnellement structurés autour d’une personnalité à défaut d’une idéologie en commun, selon un expert interrogé par l’AFP. Le Monde avec AFP



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