Home News quatre soldats arméniens tués dans des échanges de tirs

quatre soldats arméniens tués dans des échanges de tirs

by News7
quatre soldats arméniens tués dans des échanges de tirs



La proposition d’un pacte de non-agression faite par l’Arménie à l’Azerbaïdjan semble avoir fait long feu. Erevan et Bakou se sont accusés mutuellement, mardi 13 février, d’avoir procédé à des tirs à leur frontière. « Des unités des forces armées azerbaïdjanaises ont ouvert le feu (…) sur les positions arméniennes à proximité de Nerkin Hand », un village dans la région de Siounik, frontalière à la fois de l’Azerbaïdjan et de l’enclave azerbaïdjanaise de Nakhitchevan, a annoncé le ministère de la défense arménien dans un communiqué. Selon les premières informations, ces tirs ont fait quatre morts et un blessé du côté arménien, a-t-il précisé. De son côté, le service des gardes-frontières azerbaïdjanais a affirmé que l’armée azerbaïdjanaise avait mené une « opération de vengeance », en réponse à une « provocation » des forces arméniennes. Le ministère de la défense azerbaïdjanais a accusé dans un communiqué les forces arméniennes d’avoir tiré à deux reprises lundi soir sur ses positions « en direction du village de Kokhanabi, dans la région de Tovouz », dans le nord-ouest de l’Azerbaïdjan. Le ministère de la défense arménien a rejeté ces accusations en affirmant qu’elles « ne correspondent pas à la réalité ». A l’issue de l’opération mardi, « le poste militaire d’où provenaient ces tirs (…) a été entièrement détruit », a assuré le service azerbaïdjanais des gardes-frontières, en promettant une « riposte encore plus sévère et résolue » à « chaque provocation » à la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan. Lire aussi : Article réservé à nos abonnés L’Azerbaïdjan et l’Arménie promettent des « mesures concrètes » pour normaliser leurs relations Ajouter à vos sélections Ambitions d’Ilham Aliev Cet incident survient peu après la réélection à la tête de l’Azerbaïdjan d’Ilham Aliev, au pouvoir depuis deux décennies dans ce pays riche en hydrocarbures. L’homme fort de Bakou, âgé de 62 ans, surfe sur sa victoire militaire contre les séparatistes arméniens du Haut-Karabakh en septembre 2023, qui a mis fin à trois décennies de sécessionnisme marquées par deux guerres. Le président azerbaïdjanais est cependant suspecté d’avoir d’autres ambitions territoriales : le contrôle de la région arménienne de Siounik pour relier l’enclave du Nakhitchevan au reste de l’Azerbaïdjan. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés En Azerbaïdjan, un simulacre de démocratie à la gloire du président Aliev Ajouter à vos sélections De son côté, Nikol Pachinian, le premier ministre arménien, reproche notamment à la Russie son inertie face aux offensives armées de l’Azerbaïdjan, qui a repris l’an dernier le contrôle du Haut-Karabakh. « Nous devons comprendre avec qui nous pouvons vraiment maintenir des relations militaro-techniques et de défense », a-t-il déclaré sur la radio publique arménienne. « Auparavant, 95 % à 97 % de nos relations de défense se faisaient avec la Fédération de Russie. Désormais, cela ne peut plus être le cas, pour des raisons objectives et subjectives », a-t-il ajouté. l’Arménie réfléchit à nouer des liens plus étroits avec les Etats-Unis et la France. Le Monde avec AFP et Reuters



Source link

You may also like