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En visite en Chine, Giorgia Meloni tente de préserver une relation fragile

by News7
En visite en Chine, Giorgia Meloni tente de préserver une relation fragile



Le président chinois, Xi Jinping, et la première ministre italienne, Giorgia Meloni, à la résidence d’hôtes d’Etat Diaoyutai, à Pékin, lundi 29 juillet 2024. VINCENT THIAN / AFP Flottant auparavant dans une apparente incertitude, les relations entre Pékin et Rome seraient entrées, selon la présidente du conseil italien, Giorgia Meloni, dans une « nouvelle phase ». Avec sa visite officielle de cinq jours en Chine qui s’est achevée mercredi 31 juillet à Shanghaï, la cheffe de l’exécutif italien s’est efforcée de relancer une relation bilatérale affectée, fin 2023, par sa décision de ne pas renouveler la participation de l’Italie aux « nouvelles routes de la soie ». Depuis 2019, ce pays était le seul du G7 à adhérer au gigantesque projet chinois d’investissement dans des infrastructures à l’étranger, un outil d’influence majeur, également connu sous le vocable de Belt and Road initiative (BRI). Mais ce positionnement pro-Pékin contredisait la posture atlantiste tranchée qu’avait adoptée la présidente du conseil peu avant son entrée en fonctions, fin 2022. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés « En Chine, les “nouvelles routes de la soie” adoptent un rythme de croisière moins spectaculaire mais peut-être plus durable » Ajouter à vos sélections En remplacement de ce pacte, Giorgia Meloni a voulu ranimer le partenariat stratégique global signé par Rome et Pékin en 2004, avec en arrière-plan le 700e anniversaire de la mort de Marco Polo (1254-1324), le marchand vénitien qui avait ouvert à l’Europe la route de la Chine. Mardi 30 juillet, la présidente du conseil a rencontré le président chinois, Xi Jinping, pour évoquer entre autres sujets l’invasion russe en Ukraine, les crises au Moyen-Orient et les tensions dans la région Indo-Pacifique. « Il y a une insécurité croissante au niveau international et je pense que la Chine est inévitablement un interlocuteur très important pour aborder toutes ces dynamiques », a déclaré Giorgia Meloni au début de la rencontre. L’entrevue était le point culminant d’une manœuvre diplomatique visant à convaincre Pékin que la sortie de Rome des « nouvelles routes de la soie » serait un acte de pure forme, n’obérant en rien les relations entre les deux pays. De fait, le projet d’infrastructure chinois n’avait pas connu de traduction pratique significative en Italie et Rome n’a eu de cesse, depuis l’arrivée au pouvoir de Giorgia Meloni, d’envoyer ses émissaires en Chine pour s’assurer d’une transition en douceur. « Les relations bilatérales au niveau ministériel se sont en réalité intensifiées depuis la sortie de l’Italie de la BRI », explique Giulia Pompili, journaliste au quotidien Il Foglio et spécialiste des relations sino-italiennes. « Le gouvernement italien se perçoit comme un rival de la France et de l’Allemagne en Chine et veut absolument défendre sa place », selon Giulia Pompili, et ce, malgré la mise en garde lancée fin juin par l’OTAN à Pékin du fait de son soutien à la Russie dans l’agression contre l’Ukraine. Il vous reste 48.47% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.



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