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l’enquête française, dernier espoir des familles de victimes

by News7
l’enquête française, dernier espoir des familles de victimes



L’unique espoir ? Dix années après la disparition du vol MH370, qui reliait Kuala Lumpur à Pékin, le 8 mars 2014, la France est officiellement le seul pays qui continue d’enquêter. L’enquête technique malaisienne, qui n’a pas permis « de déterminer la cause réelle de la disparition du vol MH370 », a été rendue en 2018, la même année que les dernières recherches en mer dans l’océan Indien, au large de l’Australie. Sans succès. Mais Ghyslain Wattrelos, Français dont la femme et deux enfants étaient dans l’avion, assure que lui et les familles de victimes ont espoir en l’enquête française, la seule encore ouverte à ce jour, bien qu’un doute subsiste concernant les investigations américaines. L’information judiciaire, ouverte en mai 2014 par le parquet de Paris, porte sur un « détournement d’aéronef ayant entraîné la mort de plusieurs personnes de nationalité française, en relation avec une entreprise terroriste » et des « homicides involontaires par manquement délibéré d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité imposé par la loi ou le règlement ». Principalement, c’est la section de recherches de la gendarmerie des transports aériens (SRTA) qui enquête. Mais faute d’élément matériel nouveau, l’investigation patine. C’est dans ce sens que Marie Dosé, avocate de M. Wattrelos, a saisi les juges d’instruction, mercredi 20 mars, pour qu’une demande de déclassification soit adressée au ministre des armées, Sébastien Lecornu. Ce courrier, que Le Monde a consulté, vise à obtenir « tous les éléments utiles et nécessaires » relatifs au MH370 et détenus par les armées françaises, services de renseignement compris. « La France n’est pas impliquée, donc pourquoi elle n’accéderait pas à cette demande ? », interroge Ghyslain Wattrelos. « Déclassification minimaliste » Déjà en 2017, une demande similaire avait été effectuée et acceptée. « Une déclassification minimaliste », estime Me Dosé, pour qui le peu de documents obtenus (six), le biffage d’une partie d’entre eux et le manque d’informations précises entravent « la manifestation de la vérité ». Sept ans après, l’avocate et son client espèrent la divulgation d’autres documents couverts par le secret de la défense nationale. Ghyslain Wattrelos est persuadé que « la France est parfaitement au courant de beaucoup de choses », même si on lui a assuré le contraire lors de ses quelques invitations à l’Elysée. Cet ancien cadre de Lafarge en Chine s’estime délaissé par les différents gouvernements français depuis 2014. Ses doutes subsistent : les services de renseignement français disposent-ils des données brutes d’Inmarsat et de SITA, deux entreprises de télécommunications ? Ces informations sont fondamentales pour comprendre la trajectoire de l’avion. En s’appuyant, notamment, sur les données expurgées fournies par Inmarsat, les enquêteurs malaisiens en ont la certitude : le Boeing 777 a réalisé un demi-tour, quarante-minutes après son décollage, au moment où l’avion cesse de communiquer, avant d’atteindre la pointe nord de l’île de Sumatra, puis de virer au sud et survoler l’océan Indien pendant six heures. Il vous reste 42.74% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.



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