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l’industrie chinoise ébranle les usines européennes et américaines

by News7
l’industrie chinoise ébranle les usines européennes et américaines



La voiture éléctrique Seagull du constructeur automobile chinois BYD lors d’un salon automobile à Pékin, le 10 avril 2024. NG HAN GUAN/AP Il y a les logos qui commencent tout juste à être aperçus à l’étranger – celui du premier constructeur électrique mondial, BYD –, les marques nées récemment mais déjà reconnues en Chine – Nio, Xpeng, Li – et les noms que le consommateur chinois lui-même peine à identifier – Neta, Aion, par exemple. La Chine compte une cinquantaine de marques locales d’automobiles électriques. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés « L’automobile électrique chinoise, un danger existentiel pour les constructeurs européens » Ajouter à vos sélections Pour le pays, ces voitures, qui remplacent rapidement les marques étrangères sur son sol, sont la preuve qu’il a enfin rattrapé son retard technologique avec les Etats-Unis, l’Europe, le Japon et la Corée du Sud. En Europe et aux Etats-Unis, en revanche, ces constructeurs sont perçus comme un nouveau risque vital pour l’industrie automobile locale. Entre ces deux visions, il s’est creusé un immense fossé qu’a illustré l’échange à Paris, le 6 mai, entre la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, inquiète de « la surproduction chinoise massive de produits industriels qui noient le marché », et le chef de l’Etat chinois, Xi Jinping, pour qui « le soi-disant problème de surcapacités chinoises n’existe pas ». Derrière l’homme fort de Pékin, la presse d’Etat reprend chaque jour ce même message : « arrogance du narratif occidental des surcapacités », « piège », « fabulation », « mentalité de la mauvaise foi ». L’hostilité aux voitures chinoises serait de ce point de vue officiel une énième déclinaison d’un effort d’endiguement de la grande ascension chinoise. Les critiques occidentales sont particulièrement mal appréciées depuis que le Congrès américain a adopté, en août 2022, un plan de dépenses pour l’énergie et le climat, l’Inflation Reduction Act, de 400 milliards de dollars (368,4 milliards d’euros). Des milliards de subventions Bruxelles, de son côté, présentera, juste après le résultat des élections européennes, les conclusions de son enquête sur les subventions de l’Etat chinois à la production de véhicules électriques. L’adoption de taxes douanières en réponse fait peu de doutes. Pékin menace de représailles, et égrène les secteurs qui pourraient être visés : porc, cognac, grosses cylindrées, aéronautique… Lire aussi | Article réservé à nos abonnés La Chine menace l’Europe de représailles commerciales, avant la décision européenne sur les véhicules électriques chinois Ajouter à vos sélections La problématique, côté européen, est d’établir que le soutien étatique chinois est plus massif que les aides pratiquées ailleurs. Sur ce point, les conclusions d’une étude publiée en avril par l’Institut sur l’économie mondiale de Kiel, en Allemagne, sont sans appel. « Le niveau de subventions est bien plus élevé en Chine que dans les pays de l’UE [Union européenne] ou de l’Organisation de coopération et de développements économiques. Selon la méthodologie, c’est entre trois et neuf fois plus élevé », dit Dirk Dohse, le directeur de recherche de l’institut. Ces chercheurs estiment notamment que le champion BYD a reçu environ 2,1 milliards d’euros de subventions directes en 2022, l’équivalent de 3,5 % de son chiffre d’affaires. Il vous reste 61.59% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.



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