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les différends commerciaux au cœur des échanges entre l’UE et la Chine

by News7
les différends commerciaux au cœur des échanges entre l’UE et la Chine



le Président de la République populaire de Chine, Xi-Jinping, à l’Elysée, le 6 mai 2024. LAURENCE GEAI /MYOP POUR « LE MONDE » La venue en France du président chinois Xi Jinping, lundi 6 et mardi 7 mai, est non seulement l’occasion de fêter le 60e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et la République populaire de Chine, mais également celle de renouer le si difficile dialogue entre Pékin et Bruxelles sur les questions commerciales. Emmanuel Macron a, en effet, convié la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pour une rencontre trilatérale avec le numéro un chinois prévue lundi. Le président français avait déjà invité la dirigeante européenne lors de sa visite d’Etat à Pékin, en avril 2023. Cette réunion est d’autant plus attendue que les tensions commerciales entre l’Union européenne (UE) et la Chine n’ont cessé de s’intensifier depuis quelques mois. En mars 2023, juste avant de se rendre à Pékin, la cheffe de l’exécutif européen avait présenté, dans un discours remarqué, une nouvelle doctrine destinée à réduire les risques et les facteurs de dépendance vis-à-vis de ce pays. « Nos relations sont déséquilibrées et de plus en plus affectées par les distorsions créées par le système capitaliste d’Etat de la Chine », assurait-elle alors. De fait, en 2022, le déficit commercial européen vis-à-vis de « l’usine du monde » avait atteint près de 400 milliards d’euros. Depuis, il ne s’est pas sérieusement réduit. Malgré les réticences initiales de l’Allemagne, très grande exportatrice en Chine, mais avec le soutien de la France, l’UE a décidé de sortir d’une certaine naïveté et de défendre ses intérêts vis-à-vis de Pékin. Bruxelles concentre sa défense sur les secteurs industriels de la transition écologique et énergétique, un domaine où Pékin est particulièrement agressif. L’UE dispose de multiples instruments de défense commerciale, comme les enquêtes antidumping visant, par exemple, depuis octobre l’importation des véhicules électriques. Lire aussi | Rencontre entre Macron et Xi : parler avec la Chine, sans illusions Ajouter à vos sélections Si habituellement, la Commission lance ce type d’enquête après saisine d’entreprises européennes lésées, elle a décidé cette fois-ci de s’autosaisir face à l’envolée des importations de véhicules chinois, qui saturent désormais les ports européens. Jeudi, Valdis Dombrovskis, le commissaire chargé du commerce, a confié au site d’information Politico que « cette enquête avance » et devrait déboucher avant l’été sur la mise en place de quota ou sur une hausse des droits de douane. Les grands groupes chinois visés – BYD, SAIC (qui détient MG) ou Geely (qui détient Volvo) – acquittent 10 % de droits de douane, alors que les constructeurs européens règlent un droit de 25 % pour entrer en Chine. Il vous reste 59.34% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.



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